Nouvelles plantations et paillage au foin
Nous sommes en automne et c’est donc le moment de planter arbres et arbustes. La semaine dernière, quelques nouveaux arbustes ont rejoint notre forêt comestible :
- Gênet à balais 'Andreanus'
- Figuier 'Goutte d’Or'
- Cassissier 'Noirama'
- Groseillier à maquereau 'Captivator'
- Framboisier 'Heritage'
- Amélanchier du Canada
- Casseillier (croisement entre cassissier et groseillier) 'Jostaberry'
- Groseillier 'Blanka'
- Framboisier 'Zeva'
D’autres arbres ont été installés cette année à l’extérieur de la zone dédiée à la forêt gourmande (à moins que ce soit justement cette forêt qui finalement va s’installer sur tout notre terrain !). Ainsi, catalpa commun, marronnier d'Inde, châtaignier 'Marron de Lyon', gainier du Canada, 2 sureaux noirs, figuier 'Rouge de Bordeaux' et aubépine 'Big Ball' ont été plantés.
Au total, 17 plants ont donc été installés cet automne ! Cela nous amène à un total de près de 100 arbres et arbustes de 62 espèces différentes, réparties en 22 familles de végétaux : une diversité qui commence à être intéressante.
Comme expliqué dans l’article consacré au bilan de la première année du projet, ces nouveaux plants ont été "paillés" avec du foin. Le foin est un très bon paillage : bien équilibré en terme de rapport carbone/azote et il tient visiblement bien au sol (contrairement au carton qui n’a pas fait long feu et qui ne contient que du carbone !). Surtout, le foin permet de faire foisonner la vie du sol.
Et tant que j’y étais, j’en ai profité pour remplacer toutes les bâches plastiques des anciennes plantations par du foin.
Cette idée d’utiliser du foin (et non de la paille) vient de ma lecture des deux livres de Didier Helmstetter sur son "potager du paresseux". Plus que des livres sur le potager, il s’agit de vraies mines d’or pour qui veut savoir comment fonctionne un sol et comment bactéries, champignons, vers de terre et autres bestioles coopèrent avec les plantes dans un système gagnant-gagnant.
Dans le prochain article, je présenterai dans les grandes lignes le rôle des principaux hôtes d’un sol vivant.