L’idée germe
Ayant depuis longtemps envie d’aménager notre jardin pour qu’il soit plus planté, avec des chemins qui le parcourent et le rendent plus agréable à regarder mais aussi pour qu’il soit plus agréable de s’y reposer, on n’avait jusqu’à maintenant pas trop d’idée : quoi faire exactement ? Par où commencer ?
À côté de ça, on avait également envie d’avoir plus de fruitiers, surtout que ceux déjà présents n’ayant pas trop été entretenus par les anciens propriétaires, leur productivité a toujours laissé à désirer. Alors pour pouvoir savourer des fraises, des framboises, des myrtilles mais aussi des plus gros fruits directement issus de notre jardin, c’était en projet : on allait en planter cette année. Mais encore une fois : lesquels ? comment les placer ? Autant de questions qui ne nous faisaient pas avancer.
Bref, après avoir quand même planté un cerisier qu’on nous a offert, voici un aperçu du fond du jardin :
Un peu vide n’est-ce pas ?
Et c’est totalement par hasard, en parcourant le web, que j’ai découvert un concept qui m’a tout de suite plu : la forêt comestible.
Le principe est simple à comprendre (mais pas forcément facile à mettre en place !) : recréer un écosystème forestier contenant majoritairement des fruitiers.
L’idée est de reproduire certaines caractéristiques d’une forêt : l’intérieur de la forêt doit être plus frais en été et moins froid en hiver que l’extérieur. Le vent doit y être limité (car brisé par les arbres) et d’une manière générale, les arbres et arbustes doivent y être plantés de façon rapprochée pour que l’atmosphère soit humide (sans pour autant être aussi rapprochés que dans une forêt dense, qui ne laisse pas passer la lumière et dans laquelle les fruitiers seraient beaucoup moins productifs).
À terme, l’objectif est de pouvoir se balader dans la forêt et y cueillir au gré des envies les différents fruits et légumes qui s’y trouvent. Car oui, certains légumes aussi peuvent y pousser !
En théorie, une fois installée, la forêt ne demande pas trop d’entretien et elle est très résiliente (c’est à dire que les maladies sont peu susceptibles de toucher les arbres et aussi que les températures extrêmes ont moins d’impact sur l’ensemble). Et pour atteindre cela, il faut imiter les différentes couches présentes dans une forêt :
- les arbres (la canopée)
- les arbustes et buissons
- les couvre-sols
- les racines et tubercules
- les grimpantes
Et enfin, pourquoi pas aussi des champignons ! Bien sûr, chacune de ces couches doit idéalement être la plus variée possible pour que le jardin soit au maximum résilient.
Mettre en place un tel jardin-forêt n’est donc pas chose aisée : il y a un certain nombre de règles à respecter pour que ça fonctionne. Et pour les connaître, j’ai commencé par me documenter. Ce sera l’objet du prochain article.