Avec le printemps, les premières fleurs de l’année colorent les paysages. Depuis que je m’intéresse un peu plus à la botanique, j’essaie d’identifier les plantes et les fleurs que je rencontre quand je me promène. Et je suis très souvent surpris d’apprendre que telle plante peut servir d’aromatique ou que telle fleur peut parfumer un dessert.
Je vais vous présenter dans cet article un certain nombre de ces plantes sauvages que l’on peut mettre dans son assiette.
Attention : certaines d’entre elles peuvent être confondues avec d’autres plantes dont certaines sont toxiques : assurez-vous de bien identifier une plante avant de la consommer, avec l’aide d’un professionnel si vous avez un doute. Par ailleurs, certaines espèces sont protégées et ne doivent donc pas être cueillies dans la nature.
La violette
Le fait que la violette est comestible m’était déjà connu : je me souviens des bonbons vosgiens à la violette de mon enfance et je connais également depuis un moment le sirop de violette qui peut entrer dans la composition de certains cocktails.
Je n’avais par contre jusqu’à récemment jamais fait le rapprochement avec cette jolie fleur qu’on peut trouver ici ou là en se baladant. J’en ai même à quelques mètres seulement de ma maison !
L’achillée millefeuille
Alimentaire et médicinale, cette plante est très commune. On en utilise les fleurs en infusion ou pour parfumer des desserts et les feuilles comme herbe aromatique.
Le lamier pourpre
De la même famille que l’ortie, elle aussi comestible, le lamier pourpre fait partie de ces plantes que l’on peut consommer. Ses feuilles sont moins intéressantes que celles de l’ortie mais ses petites fleurs violettes peuvent donner de la couleur à une assiette.
La primevère commune
Elle est rare dans certaines régions, notamment en Lorraine où elle est protégée et donc où il n’est pas autorisé d’en cueillir des sauvages. Elle est pourtant intéressante gustativement et il est à noter que l’ensemble de la plante est comestible : feuilles, fleurs et racines !
Le coucou (ou la primevère officinale)
Du même genre que la précédente, la primevère officinale que l’on appelle aussi le coucou est également comestible (et n’est pas protégée !).
La grande mauve
Autrefois cultivée à des fins alimentaires, la grande mauve fait également partie des fleurs que l’on peut consommer. Mieux que ça : toute la plante est comestible. Les feuilles, une fois cuites, prennent une consistance visqueuse, ce qui permettrait d’en faire une fondue (sans doute très différente de la fondue savoyarde, mais à tester !).
L’onagre bisannuelle (ou jambon du jardinier)
Et la meilleure pour la fin : l’onagre bisannuelle. Ses feuilles peuvent servir de légume mais le plus étonnant réside dans ses racines qui ont le parfum de jambon, ce qui lui vaut son surnom de "jambon du jardinier".
Pour avoir essayé, l’odeur de jambon est vraiment bluffante ! (Le goût l’était un peu moins, mais peut-être à cause de la très faible quantité et de la cuisson à l’eau que je lui ai fait subir. Cette année, j’en sème au potager pour goûter en plus grande quantité.)
Et bien d’autres !
Bien d’autres plantes sauvages sont comestibles aussi comme la cardamime des prés, le trèfle violet, le pissenlit, le plantain mais aussi bien sûr les fleurs et les fruits d’arbustes dont j’ai déjà parlé dans ce blog et que l’on peut trouver dans la nature : églantiers, aubépines, etc. Que la nature est généreuse !