J’ai présenté dans le dernier article les espèces que j’ai choisi pour constituer le brise-vent de ma forêt-jardin.
À ces différentes espèces qui devraient constituer la haie, nous avons souhaité également planter dès cette année des arbres fruitiers classiques pour compléter ceux existants. Actuellement nous avons :
- 2 noyers
- 2 mirabelliers (1 seul sur la zone qui sera la forêt)
- 1 cerisier à cerises aigres
- 1 jeune cerisier qu’on nous a offert (encore merci !)
- 1 jeune cognassier
- 1 pêcher (pêches de vigne)
Nous avons également des arbres non fruitiers :
- 1 érable
- 1 saule pleureur
- 1 houx
- 1 saule tortueux (sans doute Salix erythroflexuosa)
Nous souhaitons y ajouter :
- 2 pommiers
- 1 nectarinier
- 1 poirier
- 1 quetschier
- 1 mûrier (Morus nigra)
J’avais toujours cru que les mûres poussaient comme les groseilles ou framboises sur des arbustes à épines mais j’ai découvert par le livre de Martin Crawford et en faisant quelques recherches pour mieux comprendre qu’il existe deux types de mûres :
- le fruit de la ronce, effectivement de la même famille que les framboisiers,
- le fruit du mûrier, un arbre qui peut atteindre 10m !
Pour réaliser le plan de notre forêt, nous avons suivi ce que Martin Crawford conseille dans son livre : après avoir imprimé le plan à l’échelle, nous avons découpé pour chacune des espèces souhaitées des morceaux de papiers pour les représenter. Il suffisait ensuite de les placer. Une fois que tout était placé, nous avons fixé ces morceaux de papiers sur le plan.
Voici le résultat de nos réflexions :
Désolé pour la qualité de la photo !
Pour rendre la reconnaissance des plants sur le plan possible, j’ai noté le code que j’avais donné sur chacun des plants (code qu’on retrouve dans le précédent article). J’ai également utilisé un certain nombre de symboles :
- rayé de bleu les fixateurs d’azote,
- entouré en vert les persistants,
- en pois oranges les plants qui ont besoin de beaucoup de soleil,
- en pois noirs les plants qui au contraire peuvent supporter la pleine ombre.
Une contrainte dont je n’ai pas encore parlé : la loi. Pour respecter la réglementation, tout arbre ou arbuste dépassant 2m de hauteur à l’âge adulte doit être planté à 2m de la limite de propriété minimum. Même si on s’entend très bien avec les voisins, nous tenions à être en règle ! Pour protéger le pêcher, les cerisiers et le mirabellier, on a donc choisi de planter des bandes d’arroche plutôt que des arbres ou arbustes.
Le pêcher et le cerisier ayant des fleurs assez précoces (et donc fragiles), nous avons été attentifs à placer à leur Est des plants persistants.
Enfin, comme vous pouvez le voir, nous avons ajouté d’autres espèces dans la haie pendant la conception du plan :
- des aulnes glutineux dans la haie (dont certains qu’il faudra tailler pour qu’ils ne deviennent pas plus grand que ce qu’on veut !),
- 2 saules erythroflexuosa dans la haie,
- 1 myrique
- 1 theier
- 1 faux pistachier
Plus qu’à passer à l’action pour donner vie à cette forêt !