Comme présenté dans le précédent article, je me suis rendu compte qu’il y avait trop d’arbres fruitiers par rapport aux espèces fixatrices d’azote.
La place disponible étant très faible pour simplement ajouter des fixateurs d’azote, d’autres changements ont dû être faits. Les arbres fruitiers ont déjà été commandés donc inutile de préciser que nous n’avons pas non plus décidé d’en supprimé. La solution que nous avons trouvé est donc la suivante :
- réduire la zone de bambous car le bambou est très consommateur d’azote,
- ajouter un aulne à feuille en cœur, fixateur d’azote d’un diamètre de 6m,
- ajouter un arbre de Judée qui a un diamètre de 5m, également fixateur d’azote
- ajouter un 2ème caraganier de Sibérie, fixateur d’azote également, avec un diamètre de 4m,
- ajouter quelques autres petits fixateurs d’azote : un lespedeza de Thunberg, un lupin en arbre, quelques aulnes verts supplémentaires,…
Pour que tout cela soit possible, j’ai dû faire le choix de supprimer la zone sauvage que je voulais placer dans le coin Nord-Ouest. En la supprimant, une petite marge en terme de nutriments m’a permis d’ajouter 2 châtaigniers des Allegheny (deux car il en faut deux pour qu’ils fructifient !). C’est un châtaignier qui est plus petit que le châtaignier commun (raison pour laquelle j’ai choisi cette espèce) et qui produit des fruits parait-il un peu plus sucrés.
Pour ces châtaigniers, pour ne pas trop augmenter la taille de la forêt, je n’ai pas tout à fait respecter les distances préconisées par Martin Crawford. Je reviendrai dans un prochain article sur les règles à respecter (idéalement) pour définir la distance entre les plants.
Nous n’avons pas encore tout à fait comblé la haie ouest (qui a donc été prolongée), mais le plan ressemble pour le moment à cela :
On peut y voir également, par rapport à la dernière fois, l’emplacement des petits fruitiers commandés cette année ainsi que les sentiers en pointillés (car à terme, tout sera couvert de couvre-sols, sauf justement ces sentiers sur lesquels nous passerons régulièrement et donc sur lesquels les seules éventuelles espèces que nous y planterons devront résister au piétinement).
Dans le prochain article, je parlerai de la plantation des différentes espèces reçues cette année !